1 Commentaire Financeurs - 10/01/12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Et aussi par le passé : Agnès B., Caisse des dépôts et consignation, Drac Ile-de-France, Drac Martinique, Fondation Festina, Maries des 10ème, 11ème et 18ème arrondissements de Paris, Ministère de l’agriculture, Ministère de l’environnement, Ministère de la Culture, Ministère de la jeunesse et des sports,  l’Acsé, Comité d’entreprise de la Caisse d’Epargne Paris, Conseil régional d’ÃŽle-de-France, le CGET (Commissariat général à l’Égalité des territoires).

 

 

 

 

Commentaire Intervenants - 10/01/12

Interviennent ou sont intervenu – e – s dans le cadre de nos activités :

 

Patrick Ackermann (Observatoire du stress et des mobilités forcées), Agnes B., Artana (danseuse), Michel Augé (vigneron), Olivier Assouly (Institut français de la mode), Claude Aubert (Co-fondateur de terre vivante), Yves Baunay (Institut de recherche de la FSU), Bernard Bénoliel (Cinémathèque française), Marie-Christine Blandin (sénatrice), Sidi-Mohammed Barkat (philosophe et enseignant), Emmanuelle Béguinot (directrice du CNCT),  (Laurent Bonelli (sociologue),  Florence Boyer (danseuse et chorégraphe), Oriane Brun-Moschetti (cinéaste),  Alain Caillé (revue du MAUSS), Jean-Michel Carré (cinéaste), Dominique Casays (Les temps du corps), Christine Castejon (analyste du travail),  Melissa Cascarino (pianiste), Aimé Césaire (poète), René de Ceccaty (journaliste), Patrick Chamoiseau (écrivain), Yves Chemla (écrivain et enseignant), Catherine Claude (écrivain), Gilles Clément (Jardins planétaires), Benjamin Cohadon (conférencier gesticulé), Gilles Costaz (journaliste), Patrick Desplat (vigneron),  D’ (chanteur et slameur), Marc Dufumier (Agro/ParisTech), Pierre et Georges Dru (AM4 Martinique), Jean-Pierre Dupuy (philosophe), Jean Desessard (Sénateur), Max Diakok (chorégraphe et danseur), Marie-Louise Duboin (La grande relève), Jean Duflot (journaliste), Patrick Farbiaz (Sortir du colonialisme), Jean-Pierre Faye (philosophe et écrivain), Jean-André Fieschi (cinéaste), Marc Fèvre (atelier Tampon), Jean-Charles François (percussionniste, Cefedem de Lyon), Vincent Glenn (cinéaste), Edouard Glissant (poète et philosophe), André Gorz (journaliste et philosophe), Marie Grossman (scientifique), Antoîne Hennion (sociologue), André S. Labarthe (cinéaste et écrivain), Marcel Lapierre (vigneron), Pierre Lévy (philosophe), Nadine Jasmin (Eclats de voix), Etienne Jean-Baptiste (musicien), Sébastien Juy (historien et cinéaste), JYB (slameur et poète), David Khatile (anthropologie), Ke Wen (Les temps du corps), Marc Kravetz (journaliste), Bernadette Laffont (actrice), Michel Lallement (professeur au CNAM), Florence Langevin (Institut du Monde arabe), Serge Latouche (économiste), Philippe Lemoine (Forum actions modernités), Roger Lenglet (philosophe et journaliste d’investigation), Vincent Mandinaud (ANACT), Daniel Maragnès (écrivain), Daniel Maximin (poète), Garcin Malsa (maire de Sainte-Anne), Thierry Masquelier (cabinet conseil DIAVASIS), Marc’O (chercheur et écrivain), Jean-Luc Ménard (écologue), M’la (danseuse et formatrice), Danielle Mitterand (Fondation France Libertés), Leïla Morouche (cinéaste), François Noudelmann (Philosophe), Gilles Paté (urbaniste), René Passet (économiste), Dino Pedriali (photographe), Riccardo Petrella (économiste), Philo (musicien), Dominique Piau (éducateur), Jean-Noêl Pick (Psychanalyste), Edwy Plenel (journaliste), Jean-Marie Pradier (ethnoscénologue), Antonio Presti (Fiumara dell’arte – Sicilia), Pierre Puchot (reporter), Nadia Rahou (ANACT), Reza (photographe), Jean-Pierre Robinot (vigneron), Patrick Saurin (syndicaliste et lanceur d’alerte), Réjane Sénac (CEVIPOF), Christophe Soulié-Brunel (enseignant d’arts martiaux), Gibus de Soultrait (philosophe et surfeur),  Norman Spinrad (écrivain), Isabelle Stengers (Philosophe), Antonio Tabucchi (écrivain),  Jacques Testart (biologiste), Lilian Thuram (Fondation pour l’éducation contre le racisme), Jean-Luc Touly (conseiller régional), Dominique Tricaud (avocat), Fernando Vallejo (écrivain), Vayti (danseuse et formatrice),  Claire Villiers (co-fondatrice d’AC ! et politique),  Patrick Viveret (économiste et philosophe), Les Yamakasi, Birgit Yew (musicienne), Karim Zeribi (politique)….

Commentaire Contact - 10/01/12

Pour nous écrire : E-mail : chaos@lesperipheriques.org

Adresse postale : Les périphériques vous parlent, 1 rue de la Solidarité 75019 Paris

Pour nous parler : Tél : 01 40 05 05 67    

Commentaire Blog d’un écologue - 15/11/11

Préventions  efficaces des pathologies : biodiversités et milieux  naturels

Pris parmi de nombreux autres, voici trois exemples qui mettent en lumière la véracité de cet axiome.

- Le paludisme cause le décès de 800000 personnes chaque année.

Dans 54 districts de l’Amazonie Brésilienne, il a été montré que le déboisement de seulement 4 % d’un territoire accroissait de 48 % le nombre d’impaludés : en effet, Anophele Darlingui, moustique transmettant le virus, apprécie particulièrement les mares à découvert que la déforestation occasionne.

A l’ouest du Kenya, le poisson Tilapia a été réintroduit dans un lac : la population de moustiques vecteurs de la malaria y a alors diminué de 94 %.

- Voilà longtemps que le virus du Nil Occidental a quitté l’Ouganda, son lieu originel d’activité.

Possiblement mortel (fièvres) ou provoquant des décès foudroyants(méningites), il a essaimé, entre autres de nombreux pays, aux Etats-Unis.

Là- bas, de patientes recherches ont démontré que s’il existe une diversité d’oiseaux s’équilibrant entre espèces, seul un volatile sur mille est infecté par ce virus : peu de transmissions aux humains se réalisent alors.

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Commentaire Menace sur nos neurones : Alzheimer, Parkinson - 8/11/11


Menace sur nos neurones : l’émission radio

Livre à lire, à offrir, à faire lire impérativement.

Menaces sur nos neurones de Marie Grosman et Roger Lenglet (paru aux éditions Actes Sud dans la collection « Enjeux de société ») est un livre décisif, qui procède à un état des lieux scientifique approfondi des causes de l’explosion des maladies du cerveau, dénonçant l’attitude des autorités et la paralysie de la prévention. Et qui montre comment stopper cette pandémie. Il s’agit à la fois d’un véritable travail de recherche, appuyé sur une analyse rigoureuse des données, et d’un ensemble de révélations sur l’affairisme qui entretient le fatalisme : un voyage scientifique documenté et impeccable dans sa glaciale véracité. En témoigne la quarantaine de pages de notes et de références qui nous scotchent à nos réalités toxiques sans aucun répit. Bien fait pour nous ! Nous prenons ici la mesure de notre ignorance…

Ce livre frappe donc avant tout par sa rigueur et l’approche très détaillée de chaque filière toxique, présentée d’une façon précise, à partir d’études ou vérifications qui sont pour la plupart cachées par les instances officielles ou restent confinées dans le cercle feutré des experts qui se gardent bien d’en parler dans les médias. On a beau se croire déjà «avertis», on doit reconnaître que ce livre est autant une découverte qu’une remise à niveau capitale.

Qu’il s’agisse de la transmission de substances neurotoxiques par la mère à son enfant via le cordon ombilical et le placenta, à la contamination par l’eau que nous buvons, les milles manières des métaux lourds de s’installer durablement parmi nos neurones, des médicaments inefficaces mais délétères qui participent à cet empoisonnement, sans oublier les particules ultrafines polluant l’air et entrant sous nos crânes par l’escalier de service qu’est le nerf olfactif, les épandages de boues toxiques, les adjuvants des vaccins et d’autres encore… nous comprenons vite que nous vivons dans une bulle éminemment toxique. Et au-delà de la seule description du système, les auteurs nous amènent à comprendre comment en déjouer les pièges, collectivement et individuellement.

Ce que nous ignorons, et que ce livre met en lumière, c’est d’abord l’augmentation vertigineuse du nombre d’affections neuropsychiatriques au-delà de la maladie d’Alzheimer, et la manière dont les autorités ont laissé courir ces pandémies. On y découvre, par exemple, que la maladie de Parkinson touche, non seulement de nombreux agriculteurs, mais aussi monsieur Tout le Monde. Et que l’augmentation du nombre de malades d’Alzheimer n’est pas liée au vieillissement de la population, contrairement aux informations qui nous en sont données. Au fil des pages, l’ouvrage démontre qu’au-delà d’une apparente négligence des autorités, une connivence existe entre les décideurs politiques, les leaders médicaux et les industries du médicament, jusqu’à pointer précisément comment ces dernières planifient leurs bénéfices et les partagent entre soi, dans une joyeuse ambiance de spéculation commercialisant les maladies, et investissent sur la multiplication du nombre de malades prévue pour les prochaines décennies. De l’art de s’enrichir en prétendant prendre soin des victimes qu’on cause soi-même… Les preuves qui nous sont données ici sont accablantes.

panneauxCe véritable «traité» de toxicologie et d’épidémiologie éclaire les abîmes de notre ignorance et nous réveille. On ne peut certes pas tout savoir et l’on craint communément de devoir se défendre de tout. Mais cette lecture est incontournable pour tous ceux qui préfèrent savoir comment faire reculer les causes neurotoxiques, plutôt que de les laisser s’installer en eux et continuer à faire des ravages dans la population. D’autant qu’au-delà du vertige ou des frayeurs que le lecteur peut éprouver dans un premier temps devant la dureté des vérités, il nous informe et nous oriente sur nos choix à venir. Résultat des courses : on est fasciné de bout en bout par la savante démonstration, on est dedans et on y reste. Et quand on la termine, on en sort changé : on se sent beaucoup plus fort. Cette révolution est parfaitement comparable à celle que l’on a vécue avec la découverte des microbes, d’abord refusée par le corps médical et l’opinion. Nous ne voulions accepter alors que des créatures invisibles à l’œil nu couvraient la surface du monde et dont certaines étaient la cause d’épidémies épouvantables de peste et de choléra tuant des millions de personnes. « On ne peut pas faire attention à tout et tout nettoyer tout le temps, laver nos mains entre chaque patient, et même nos ustensiles ! » se récriaient des médecins catastrophés. Changement de culture : il faut désormais aussi apprendre à se protéger des nouvelles molécules qu’on place dans notre environnement quotidien, dont certaines sont neurotoxiques à notre insu, quand d’autres sont cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques. Tout comme chaque virus qui est à l’origine de différentes maladies infectieuses. A ceci près que les auteurs indiquent un changement de paradigme : les toxiques chimiques interagissent entre eux, et beaucoup plus que ne le font les germes infectieux…


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Commentaire Blog d’un écologue - 18/07/11

Echange de bons procédés

Dans deux biotopes comparables (lacs dans le Wisconsin aux Etats-Unis, et cours d’eau en Colombie Britannique, Canada), une réciprocité végétaux/saumons contribue à une bienfaisante diversité.
Lorsque les algues d’eau douce sont en quantité insuffisante, le zooplancton local complète son alimentation par des résidus végétaux (feuilles d’érable, aiguilles de pin, …), à la vive satisfaction des saumons qui se nourrissent en partie de ces organismes zooplanctoniques (daphnies, …).
A leur tour, via les nutriments issus de leurs frais, la plus ou moins grande abondance de saumons contribue à déterminer les types et productivités des végétaux présents dans les forêts environnantes.
– un nombre élevé de ces poissons favorise une faible diversité de plantes à haute teneur en éléments nutritifs (ronce, sureau,….)
– un nombre faible favorise une grande diversité de plantes à basse teneur en éléments nutritifs (myrtille, bleuet,….)

 

Sources :

- Impacts of salmon on riparian plant diversity, Science, 25.03.2011 ; traduit en français sur Physorg.com à la même date.
– Strong evidences for terrestrial support of zooplancton in small lakes based on stable isotopes of carbon, nitrogen and hydrogen, Proceedings of National Academy of Science, 01.02.2011, physorg 21.01.idem.

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Commentaire Blog d’un écologue - 18/03/11

Prospères marmottes

Un heureux effet du réchauffement global se produit au Colorado et dans les Pyrénées Catalanes.

Entre 1976 et 2008,  les nombre et poids de ces sympathiques rongeurs terricoles n’ont cessé de s’accroitre, avec une accélération de 2001 à 2008.

Ce phénomène est attribuable à trois facteurs combinés : une fonte plus précoce des neiges avance la productivité végétale, assurant ainsi une meilleure survie des jeunes marmottes.

Amateurs de fraiches altitudes, ces animaux, à l’instar d’autres espèces partageant les mêmes affinités, avaient survécu sans peine au précédent réchauffement climatique. Ce dernier s’était étalé sur 10000 ans (d’il y a 20000 à 10000 ans), permettant ainsi leur adaptation progressive à de nouvelles conditions.

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