Commentaire DARIO FO, 21 février 2014, Milano, a casa - 25/04/14

Dario Fo va bien. A 87 ans, le prix Nobel de littérature vient de terminer une tournée en Italie avec un spectacle tiré du livre de Franca Rame, son épouse : In fuga dal senato, livre qui relate son expérience de sénatrice au sein du gouvernement italien de 2006 à 2008 et expliquant pourquoi elle a choisi de démissionner. J’ai rencontré Dario Fo chez lui, à Milan, à l’occasion d’une visite amicale, il a voulu m’exposer sa vision de la politique actuelle de l’Italie en évoquant deux de ses acteurs emblématiques : Matteo Renzi et Beppe Grillo.

 

Dario Fo : Pourquoi viens-tu me voir ? De quoi veux-tu que l’on parle ?

 

Agnès Gauthier* : Parle-moi de Renzi.

 

Dario Fo : Alors Renzi, la première fois que je lai entendu parler, j ai vu en lui un « bidonista ». Tu sais ce que cela signifie ?!

 

Agnès Gauthier : Oui, j’ai vu le film de Fellini Il Bidone

 

Dario Fo : C’est quelqu’un qui n’a pas une ligne de conduite claire, qui a, sous une autre forme et dans un autre style, le même langage que celui qu’utilise Berlusconi, le même fonctionnement politique ; il promet, fait des discours qui le préservent, où il semble qu’il  va chambouler le monde et surtout, il attire l’attention parce qu’il attaque son propre parti. Il a dit qu’il allait « mettre à la casse », tu sais ce que cela signifie « mettre à la casse » : emmener de vieilles voitures chez quelqu’un qui les réduit à l’Etat de débris, d’épaves ! Et puis à l’inverse tu t’aperçois qu’en dix minutes, il change d’idée et propose autre chose. C’est un hâbleur c’est-à-dire quelqu’un d’habile à parler, à donner des nouvelles et surtout à communiquer sous des formes qui peuvent être amusantes voire spirituelles ou provocatrices. Mais pour quelqu’un comme moi qui fait ce métier d’acteur, celui de communiquer et de produire la verité, même de façon grotesque et satirique, eh bien je ressens tout de suite quand quelqu’un est faux comme de la fausse monnaie.

 

Il a réussi en donnant l’impression de tout balancer ; c’est quelqu’un qui ne dit pas la vérité, qui a l’air de celui qui se fout de faire de la politique parce qu’il y trouve son intérêt etc. Il a réussi à embarquer des jeunes, fatigués comme lui d’un parti. Il est avant tout catholique et il est rentré dans le parti démocrate à droite. Il y est entré lorsque la démocratie chrétienne s’est écroulée et il a alors choisi l’exode. Pour aller où ? Il y a eu ceux du centre de la droite effrontée qui sont allés chez Berlusconi ; lui est allé à gauche, la gauche telle qu’elle est, qui devait être la gauche et qui ne l’est plus depuis longtemps. Alors il est entré dans cette gauche et tout de suite, avec une impudence et surtout une façon d’affronter les problèmes sans scrupules, il est allé rencontrer Berlusconi. Pourquoi est-il allé chez Berlusconi ? Pour dire qu’il est ouvert à tout et surtout à la possibilité de gérer le pays avec liberté, sans préjugés, sans idées préconçues car il n’est pas communiste. C’est tout de suite clair, il veut décider : « Je viens d’un parti qui a son histoire dans le communisme, qui naît du communisme. Je suis ici pour renverser cette situation ! » Alors il est allé chez Berlusconi qui a toujours mené une politique qui disait « Ã  mort le communisme » et qui a dédouané les fascistes, comme on dit chez nous, car c’est quelqu’un qui leur a permis de refaire surface. C’est tellement vrai qu’ils les a mis dans son chaudron, ce chaudron qui contient d’autres partis, d’autres petits groupes auxquels il a donné une légitimité en les rassemblant par sa victoire.

 

De la même façon, il est allé voir Briatore, le dirigeant de l’équipe Benetton, de la formule 1. C’est quelqu’un qui a réussi à s’approprier les plus grands prix, en choisissant ses hommes. Il est sans scrupules et navigue en eaux troubles. Il fait commerce de tout sans se préoccuper d’où cela vient. Il a créé un grand espace dans une île qu’il a appelé « le Milliardaire », entouré des personnages les plus ambigus de ce monde.

 

Il a été exclu du monde de l’automobile car il a triché en faisant perdre l’un des siens au profit d’un autre qu’il a mis en tête du classement. C’est quelqu’un d’ignoble, un gangster de l’économie, et Renzi va prendre des leçons auprès de cet homme qui  s’adresse aux banquiers et aux banques ! Alors quelle crédibilité peut avoir quelqu’un comme lui ? Quelqu’un qui élabore un programme, fait des promesses et puis les défait. Quelqu’un qui se donne des airs, qui, fondamentalement n’est pas clair. Non pas qu’il veuille apprendre la méchanceté, la fourberie, le manque de scrupules du monde industriel et commercial, mais il se dit « Je suis jeune et je veux savoir. Je veux connaître le monde devant lequel je vais me retrouver ! » Mais ses enquêtes mettent tout de suite en alerte l’opinion qui veille et se demande de quel côté il est et ce qui l’intéresse. C’est tellement vrai, qu’il a toujours soutenu, comme tous ceux de la gauche, qu’il n’irait jamais avec Berlusconi, jamais ! Mais a un certain moment, à la demande du président de la République italienne, qu’a-t-il fait ? Il a accepté l’idée que Berlusconi, condamné à six ans de prison avec une interdiction de faire de la politique, entre au gouvernement, bien que ce dernier ait affirmé : « Je ne fais pas de politique, je reste en dehors, je peux avoir des idées… » Mais son groupe est toujours dans le gouvernement ! Ainsi, Renzi a permis à cette canaille d’entrer dans un gouvernement tout simplement parce ce que lui-même, Renzi, était le secrétaire du parti qui doit décider !

 

D’où vient Renzi ? D’abord maire de Naples, il accède au grade de secrétaire du parti après une compétition qui l’a mené à la tête du parti démocrate, ex parti communiste. C’est l’homme des banques, des pouvoirs forts, qui s’appuie et prend conseil auprès de grands patrons comme celui de la Repubblica, ce grand journal italien dont ce même patron a été de tout temps l’ennemi absolu de Berlusconi car Berlusconi l’avait escroqué, en corrompant des juges. Pour cela son avocat a été condamné à sept ans de prison. Berlusconi s’en est tiré en disant qu’il n’en savait rien, que cet avocat agissait pour son propre compte. Il faut une justice horrible comme la nôtre et peu de conscience civique pour accepter une semblable version des faits, et le laisser libre. Berlusconi l’homme de je ne sais combien de procès le dit lui-même que ce sont tous des procès abusifs qui veulent nier sa personnalité, que la gauche et les juges lui font violence, qu’ils s’en prennent à son aspect libéral et qu’il faut l’exclure parce que c’est un homme qui a du succès ! Mais le fait est qu’en ce moment il est encore sous le coup d’une dizaine de procès, pour deux d’entre eux il a été condamné, il attend celui concernant les jeunes filles. Actuellement un homme comme lui ne devrait plus avoir aucun espace politique. Pourtant, alors qu’il a du démissionner du Sénat, on l’accepte ! C’est grâce à cet homme dont nous parlons, Renzi, qu’au siège du parti démocrate, on parle, on élabore des programmes avec lui, avec ce délinquant condamné à six ans, qui ne va pas en prison parce qu’il est trop vieux, comme le dit une loi qu’il a promulgué en calculant juste, une loi qui stipule qu’à soixante treize ans on ne peut plus aller en prison. Il a invoqué cette raison pour quitter les partis qui étaient dans la coalition car à un certain moment, il y a eu un soulèvement du mouvement « Cinq Etoiles » et alors, plutôt que d’être une nouvelle fois condamné par le Sénat et la Chambre des députés, il a préféré jouer la sortie. Il sait que normalement il ne pourrait pas faire de la politique, il ne pourrait pas être dans un gouvernement. Il l’est parce que notre pays est anormal, qu’on y fait des choses épouvantables les unes après les autres…

 

Que se passe-t-il maintenant ? Renzi se retrouve avec un parti qui pèche un peu partout. Il a essayé d’avoir un contact avec le mouvement « Cinque Stelle » et « Cinque Stelle » n’a même pas voulu discuter avec lui qui est le président, le président nommé du gouvernement. C’est un problème qui n’a pas d’issue car il est contraint à se déplacer de plus en plus à droite pour que le gouvernement tienne, encore plus que ce qui existait déjà dans ce « gouvernement des grandes ententes », comme nous l’appelons chez nous. Maintenant il subit un chantage même du plus petit parti qui a trois pour cent et qui veut trois sièges. S’il n’agit pas, s’il ne fait pas passer des lois qui soient dignes, tout saute ! L’édifice ne tient pas, il aura même un vote de refus de son propre parti car jusqu’à maintenant ils s’en sont tenus à ses promesses ! Lorsqu’il a vu que Letta ne faisait rien et n’avait rien fait d’important, il en a profité pour débarquer à pieds joints : « me voilà, c’est réglé ! » Sauf que maintenant, il ne peut plus reculer, il ne peut plus plaisanter, même si dans le gouvernement il a des serfs. Son problème est de prendre la direction du pays, d’avoir une place, d’avoir « una cadrega », une chaise comme on dit chez nous, un lieu ou s’asseoir à la Chambre des députés et dans le gouvernement. Il n’a pas d’autre discours politique sinon celui d’avoir un salaire, de se constituer son propre capital avec le risque d’une paralysie totale qui mène tout de suite aux élections. Sauf qu’il les repousse et n’a encore proposé aucune loi nouvelle. Nous sommes encore dans la vieille loi, c’est ainsi, tout est là : une tragédie…

 

 Agnès Gauthier : Parle-moi de Grillo.

 

Dario Fo : Je vais tout te dire d’un point de vue historique, bien clair. Grillo, je l’ai connu au début de sa carrière de comique, un comique satyrique qui donnait des spectacles ouverts. Il a eu un très grand succès car c’était un polémiste, et surtout parce qu’il réussissait à mettre les pieds dans le plat dans certaines histoires de corruption et d’escroqueries, de malins déchaînés. Que s’est-il passé ? Il a quitté la télévision et dès lors il a commencé à travailler selon un engagement diffèrent. Il a réalisé des spectacles dans lesquels il prenait pour cible les grands intérêts des banques, ceux qui rusent avec l’argent, les gens qui manÅ“uvrent. C’est le premier qui a mis en scène et donc divulgué la présence de filous qui marchandaient et des banques qui volaient de façon terrible l’Etat et de petites villes, à tel point qu’il a déclenché des procès qui ont fait condamner les banques et leurs escroqueries. Puis naturellement il s’en est pris à la partitocracie, qu’il a attaquée dans des spectacles où il y avait quatre à cinq mille personnes. Il a eu un succès incroyable parce que naturellement il a cette force qui attire.

 

Je l’ai connu avant qu’explose ce grand succès. Nous avons même fait des spectacles ensemble, des spectacles en soutien à la lutte contre des entreprises qui voulaient construire des incinérateurs pour brûler les ordures avec tout ce que cela suppose comme nuisances pour la population et les champs alentours. Grâce à l’un d’entre eux, nous avons réussi à bloquer la construction de ces incinérateurs. Par l’intermédiaire d’un autre spectacle, nous avons empêché la destruction d’un très bel immeuble qui devait être détruit pour y installer une de ces entreprises qui produisent de l’électricité provenant du charbon, alors qu’ils affirmaient que ce n’était pas le cas… mais c’était des bobards ! Bref nous avons toujours été très proches, nous défendions les mêmes choses avec Franca également. Grillo est comme Coluche : certaines fois, il massacrait tout, en étant cependant attentif aux choses très populaires. Mais Grillo ne parlait pas de certains sujets que la population n’accepte pas comme la publicité que faisait la ligue du Nord contre les étrangers qui viennent travailler ici. Il n’en parlait pas et évitait même d’en parler. Dernièrement lorsque nous nous sommes revus, j’ai écrit un livre en collaboration avec son associé, Casaleggio. Lis-le car tu y trouveras des choses. Par exemple, dans ce livre,  je l’ai attaqué sur la position qu’il a prise contre les étrangers ; au lieu de s’impliquer et de les aider, d’avoir une attitude de générosité envers ces gens qui souffrent, qui paient des impôts et qui sont une richesse pour l’Etat etc. etc, et aussi sur d’autres moments de dialogue avec les fascistes pour lesquels il a été critiqué. En ce qui me concerne, j’ai contesté ces idées, je parle aussi de cela. C’est un livre amusant. Tu y trouveras des choses méconnues sur ce Mouvement, sur la façon de le concevoir, qui a eu une énorme croissance, un mouvement dont on a cherché a comprendre pourquoi de ces trois pourcent au début il a explosé et a battu tous les autres partis. Il est devenu non seulement le premier parti d’Italie, mais il a aussi remué les consciences. Il a eu un développement phénoménal, proprement italien me semble-t-il, comparable à celui de l’extrême droite française, qui a eu elle aussi vingt pour cent. Ce mouvement  est profondément antifasciste, ceci est clair. C’est également un moyen de conforter, même si Grillo ne le reconnaît pas, l’idée révolutionnaire de la gauche, pas celle de maintenant. Beaucoup de personnes ont quitté le parti démocrate parce qu’elles ont compris que là il n’y avait que des vendus et des menteurs, et ils font désormais partie de ce mouvement. Dès lors, les autres ont tout fait pour détruire Grillo ; ils ont commencé à inventer des histoires à son propos, à le dédaigner en disant qu’il est riche, qu’il agit pour son propre intérêt etc… Mais Grillo a renversé la situation en invitant les élus de son parti à diviser leur salaire par deux, et a invité la gauche à faire de même, à refuser tous les privilèges. La gauche non seulement n’a rien fait et même, de temps en temps, ils l’insultent, disent qu’il est spectateur, qu’il ne fait rien qu’il n’entre pas dans l’arène. Il répond à cela : « Lorsque vous agirez sérieusement je viendrai tout de suite vous seconder ». Jusqu’à présent aucune loi sur ce qui est important n’a été rédigée, comme par exemple, conc ernant le problème des lois sur la personne ou des lois sur les conflits d’intérêts. Même la gauche ne l’a pas fait car rédiger cette nouvelle loi énorme permettrait non seulement d’ éliminer un tas de gens, mais supprimerait aussi la loi qui permettait à ceux qui ont déjà été condamnés en première instance de faire encore partie de leur groupe politique et d’entrer au gouvernement. Cela fait partie de toutes les luttes de Grillo. Il doit réussir, démontrer qu’on peut le faire, que cela peut devenir réalité. Aujourd’hui encore, il est très présent avec vingt trois pour cent des voix, malgré ce qu’on lui a fait.

 

Agnès Gauthier : Chez nous, Grillo est perçu comme étant populiste, l’extrême droite en France gagne du terrain !

 

Dario Fo : Moins en Italie parce qu’il y a Grillo. Il représente la véritable frontière de résistance à ces formes d’extrémisme. Il s’empare de la colère, du sentiment de désespoir et les transforme en actes en créant un programme, une autre manière de concevoir les choses. Il a surtout attiré beaucoup de jeunes. C’est même le parti le plus jeune d’Europe ! Lorsqu’ils sont entrés au gouvernement, on a dit : « Que viennent t-ils faire ? Ils ne savent rien, ils ne connaissent rien à la politique !  » Trois mois plus tard, ils avaient tout en tête, ils savaient tout, ils intervenaient sur les discours, faisaient des interventions dialectiques… Entre nous, il y en a qui se croient malins car expérimentés mais ces jeunes les battent parce qu’ils ont appris la technique de l’intervention sans jamais hurler, sans jamais insulter, sans jamais brutaliser l’adversaire, et il le font vraiment parce qu’ils savent, parce qu’ils étudient, parce qu’ils s’informent, parce qu’ils vont au fond des problèmes. Dernièrement ce sont les premiers à avoir dénoncé les banques qui ont reçu sept milliards en prime de l’Etat et ensuite ils en ont fait une campagne, une campagne très forte comme ils le font maintenant à propos de quelque chose d’honteux. Le gouvernement a autorisé l’ouverture de lieux ou l’on pratique les jeux de hasard. En Italie, il y en a des milliers, voire des centaines de milliers. L’Etat a permis à des entreprises d’organiser cette sorte de vol envers les imbéciles, les gens non informés qui espèrent faire je ne sais quoi, d’avoir la chance du bossu pour réussir à gagner etc. Et maintenant ce sont tous des sinistrés, des familles entières ruinées. Les centres culturels du parti communiste sont remplis de ces machines, elles ont tout envahi. A un certain moment ils se sont rendus compte que les entreprises qui recueillent l’argent pour le redonner en partie à l’Etat, ne l’ont pas fait. Ils les ont attaquées mais elles n ‘ont pas bougé. Les seuls à avoir dénoncé cette escroquerie de l’Etat croupier qui ruine les familles et avantage la mafia, sont ces jeunes du mouvement « Cinque Stelle ». Ils ont commencé à aller à l’intérieur du Parlement pour dire à la société que la mafia est là dedans. Mais ils vont aussi dehors, dans les lieux perdus des banlieues, dans les petits villages, dans les lieux de déballage des grandes villes, comme ici, à Milan, où sévit la mafia. Ils font un travail direct avec un engagement extraordinaire. C’est là que je te dis que le gros coup doit encore arriver. S’ils continuent ainsi, à ce rythme, ils réussiront un grand coup politique !

 

Agnès Gauthier : Merci Dario, Merci Dario !

 

*Enseignante en langue et culture italienne, j’ai rencontré Dario Fo en 1971. Etudiante à cette époque, je l’ai accompagné en Italie en suivant ses premiers spectacles en tant qu’associée interne au collectif « La Comune ». J’ai contribué à sa découverte en France et à sa venue par l’intermédiaire de  » Dramaturgie »Â  au théâtre de Chaillot en 1973 lors de la 1ere représentation de « Mistero Buffo ». J’ai traduis une partie de ce texte et accompagné Dario chez les Lip, à Vincennes et lors de ses différents débats. Depuis Je n’ai cessé d’avoir un contact avec Dario Fo et Franca Rame et assisté  à plusieurs grands évènements dont l’occupation de la palazzina Liberty à Milan jusqu’à la dernière représentation à la Comédie Française de Mistero Buffo en 2010. Nous nous sommes ainsi rencontrés de nombreuses fois et une grande amitié nous lie.  A la mort de Franca Rame j’ai écrit un texte que j’ai fait parvenir à Dario Fo. J’ai décidé ensuite d’aller le voir à Milan. De là est née cette interview sur la politique italienne, qu’il a désiré me transmettre en l’enregistrant et en me demandant de la publier en France.

 

         

 

 

 

Commentaire Blog d’un écologue : mars 2014 - 17/03/14

Loin de la sylviculture

Les monocultures d’arbres ont essentiellement deux impacts négatifs, quelles que soient les essences cultivées ou leurs lieux de culture :

- une seule essence ne dégage qu’une sorte d’odeur répulsive, dissuadant peu de sortes de parasites, et n’attire que quelques espèces régulatrices de prédateurs, alors que plusieurs essences présentes simultanément dissuadent des dizaines de genres de parasites, tant par de multiples effluves olfactives que par la multiplicité de leurs régulateurs (oiseaux, insectes, …) séduits par cette variété.

- des plantations massives d’arbres au même moment impliquent qu’ils ont les mêmes âges, ce qui réduit dès le départ leur alimentation en eau : en effet, ces âges similaires font que leurs racines vont chercher ce précieux liquide aux mêmes profondeurs, la où des arbres d’âges différents envoient leurs systèmes racinaires à des profondeurs diverses.

C’est pourquoi incendies et tempêtes occasionnent souvent d’impressionnants dégâts au sein de sylvicultures dévorées par de nombreux parasites (dendroctones, mineuses, scolytes, chenilles…) et affaiblies par un manque structurel d’eau.

Pourtant, suffisamment de mécanismes naturels  assurent, partout sur la planète, de solides garanties contre ces phénomènes.

 

Ainsi, en Californie, les 95 espèces locales de Manzanita (des arbustes à feuillage persistant) sont-elles aidées par les souris, campagnols et rats-kangourous qui ouvrent leurs fruits et en enterrent les graines pour plus tard… ou jamais, car la mémoire n’est pas le fort de ces animaux.

Lire la suite

Commentaire Outil web : Lanceurs d’alerte - 7/02/14

 

Le lancement d‘alerte est devenu aujourd’hui le plus puissant levier de l’action citoyenne face au pouvoir grandissant et aux dérives de l’industrie, de l’agriculture intensive,

de la techno-science et des lobbies de tout acabit

 

Lancement d’alerte, réponses à 14 questions

 

Des points à connaître pour devenir lanceur d’alerte

 

La question de l’alerte et plus que jamais d’actualité,

c’est pourquoi nous vous proposons de réécouter cet outil audio.

 

Une réalisation audio des Périphériques vous parlent en quatorze parties avec le philosophe et journaliste d’investigation Roger Lenglet. Introduction par la Sénatrice Marie-Christine Blandin, à l’origine de la  loi sur la protection des lanceurs d’alerte du 3 avril 2013.

A s’approprier, à télécharger, à diffuser sans modération

 

Pourquoi cette réalisation ?

 

L’accumulation des risques chimiques et physiques dans notre environnement quotidien, ainsi que la dérégulation liée à la mondialisation de la finance, l’intensification du lobbying industriel et de l’affairisme, appelle logiquement l’émergence d’une culture de l’alerte. Les scandales sanitaires, environnementaux et financiers qui ont éclaté au cours des dernières décennies seraient restés inconnus du public si des femmes et des hommes ne les avaient pas révélés de leur propre initiative, devenant de facto des lanceurs d’alerte. Les citoyens doivent affirmer de plus en plus leur rôle dans l’expertise et la prise de décision démocratique, y compris dans les choix technologiques, scientifiques et éthiques. Cette réalisation audio se propose de faire le pont entre l’expérience des personnes ayant lancé des alertes et l’ensemble des citoyens qui, avec la nouvelle législation qui rentrera en vigueur d’ici peu, vont pouvoir exercer leur devoir d’alerte.

 

Quels usages ?

 

La réalisation audio se veut un outil pédagogique. Les 14 thématiques vous permettront de comprendre en quoi consiste le lancement d’une alerte, mais également de connaître l’ensemble des démarches nécessaires à son lancement. Vous trouverez des connaissances utiles, des recommandations, des précautions à prendre, des repères et des stratégies pour agir et pour vous défendre. Si le lancement d’alerte est devenu aujourd’hui le plus puissant levier de l’action citoyenne dans de nombreux domaines, si une loi le protège, il ne faut pourtant savoir estimer notre capacité d’action et de concertation, il ne faut pas sous estimer la force des adversaires que notre action agite, lobbies de tout acabit en première ligne. Le chapitrage de cette réalisation audio permet de répartir l’écoute sur des questionnements spécifiques et d’y revenir avec facilité, ou de sélectionner des aspects particuliers du processus méthodologique évolutif dans le lancement de l’alerte.

 

 La loi sur la protection des lanceurs d’alerte :

Entretien avec la Sénatrice Marie-Christine Blandin

 

 Téléchargement de l’intégralité :

Devenir lanceur d’alerte, intégralité des 14 questions

 

Téléchargement question par question :

1 – La nécessité des lanceurs d’alerte aujourd’hui et présentation de Roger Lenglet

 

2 – Histoire et spécificité des lanceurs d’alerte

• A quand remonte le phénomène des lanceurs d’alerte ?

• Que recouvre cette activité du lancement d’alerte ?

• Si tout le monde peut devenir lanceur d’alerte, du moins cela ne s’improvise pas ?

 

3 – Comment identifie-t-on un fait susceptible de justifier une alerte ?

 

4 – Comment faire les premiers pas pour passer du soupçon à la certitude
qu’il y a vraiment matière à alerte ?

• Si le dossier a un passé comme l’amiante, faut-il nécessairement l’étudier et remonter loin dans le temps ?

 

5 – Faut-il prendre des précautions juridiques avant de lancer une alerte ?

• Au-delà de la légalité, il y a la question de la moralité des méthodes utilisées par le lanceur d’alerte durant son enquête ?

 

6 – Peut-on lancer une alerte seul ?

 

7 – Qui sensibiliser et mobiliser avant de lancer une alerte ?

 

8 – Comment médiatiser  l’alerte, et la médiatiser durablement ?

 

9 – Comment s’adresser au public et éviter les écueils d’une
simplification outrancière ?

 

10 – Quels sont les risques que je prends quand je lance une alerte ?
De quoi dois-je le plus me méfier ? 

 

11 – Parmi les instruments des lobbies que le lanceur d’alerte doit affronter
il y a les prétendus « cercles d’expertise » mis en place par les industriels ?

 

12 – Qu’en est-il aujourd’hui des class action aujourd’hui, en France notamment ?

 

13 – Ou en est-on avec la protection juridique du lanceur d’alerte aujourd’hui ?

 

14 – Tous les aspects que nous venons d’évoquer peuvent concerner le champ de
la corruption et de la délinquance financière ?  Les acteurs associatifs de référence.

 

 Bande annonce Lancement d’alerte, introduction à 14 questions :

 

Une production des Périphériques vous parlent avec Roger Lenglet

Conception : Cristina Bertelli et Roger Lenglet

Musiques originales, montage et mixage : Yovan Gilles

Avec les voix de Federica Bertelli et Yovan Gilles

Avec le soutien du Conseil Régional d’Ile-de-France

 Remerciements à la Sénatrice Marie-Christine Blandin

 

 

Commentaire Edition du livre « Pratiques culturelles des Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Ile de la Réunion) » - 13/01/14

Nous sommes engagés depuis de nombreuses années dans la diffusion et la promotion des cultures ultramarines. Nous avons consacré une partie de notre activité éditoriale à celles-ci (articles sur le Danmyé, sur la littérature et la pensée de la Caraïbe…) et nous nous sommes attachés à faire connaître ses écrivains, poètes, philosophes, mais également des associations qui participent du rayonnement des pratiques culturelles ultramarines, à travers également l’organisation de colloques et de manifestations artistiques. Cette promotion des cultures d’Outre-mer a toujours été liée au souci de partager les œuvres marquantes qui témoignent de la vitalité et de la singularité culturelles de ces territoires.

 

À partir d’un regard actuel, ce livre abordera autant des notions développées par des entretiens avec certains auteurs comme Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, qu’une analyse historique, anthropologique de certaines expressions artistiques au fondement de la culture martiniquaise, guadeloupéenne ou réunionnaise : des traditions qui évoluent et qu’il faut saisir dans le cadre de leur transformation contemporaine. Par là, l’ouvrage entend transmettre la mémoire vive de ces pratiques, notamment à l’intention des jeunes générations susceptibles de leur donner un devenir. Il voudrait également permettre une réflexion sur les changements qu’implique aujourd’hui l’émergence de sociétés multiculturelles et de donner consistance aux idées de pluralité et de diversité culturelle, tout en ayant à l’esprit la spécificité de chaque expression et tradition. Cet ouvrage ne peut prétendre à l’exhaustivité. Au regard de l’expérience de l’équipe de la revue, il s’en tiendra au Bèlè et Danmyé pour la Martinique, au Gwoka pour la Guadeloupe et au Moring pour l’Ile de la Réunion.

 

Cet ouvrage en cours de réalisation comprendra :

 

• L’ensemble des textes rédigés par Les périphériques vous parlent autour des pratiques culturelles de l’Outre mer depuis 1998, notamment la plupart des articles publiés dans les numéros 10, 13 et 14 de la revue. (Les contributeurs sont : Cristina Bertelli, Pierre Dru, Georges Dru, Jil Valhodia, Aimé Césaire, Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Garcin Malsa).

 

• Un texte de Jean-Charles François concernant une approche comparée de l’enseignement musical dans les traditions orales de transmission et les pratiques académiques.

 

• La transcription retravaillée des interventions des trois colloques qui se sont tenus en 2011, 2012 et 2013 à l’auditorium de l’Hôtel de Ville à Paris ayant pour titres : La créolisation des cultures ; Histoire et contemporanéité des expressions artistiques du Gwoka et du Bèlè ; Les arts du Danmyé et du Moring ; Influences des danses de combat ultramarines et africaines sur deux mythes contemporains : Mohammed Ali et Bruce Lee. Les contributeurs à ces colloques sont : Jean-Marie Pradier, Etienne Jean-Baptiste, Yves Chemla, Jean-Charles François, Félix Cotellon, Philo, Pierre Dru, Florence Boyer, David Khatile, Max Diakok, Yovan Gilles, Tony Mango, Christophe Soulier-Brunel, Bernard Benoliel.

 

• Des textes complémentaires repérés dans d’autres publications et en mesure d’apporter des compléments d’informations indispensables à la cohérence du livre. (Etienne Jean-Baptiste sur le Bèlè, d’autres sur le Gwoka, Pierre Dru sur le Danmyé).

 

• Une retranscription inédite d’une intervention d’Edouard Glissant lors du colloque Manifeste pour la mondialité.

 

•  Des enchaînements entre les articles pour faciliter la compréhension et la lecture.

 

•  Un historique et une présentation de la rédaction des Périphériques.

 

•  Des éléments biographiques et bibliographiques sur les auteurs et leur démarche.

 

Commentaire « Protégeons notre santé, bien commun » - 13/01/14

Voir : événements – l’équipe de production  / spots et fiches

 

Protégeons notre santé, bien commun

 (Contribuer à la vigilance citoyenne pour la santé publique)

 

Spots vidéo de prévention de santé publique

produits et réalisés par Les périphériques vous parlent

avec le philosophe et journaliste d’investigation Roger Lenglet,

diffusés en partenariat avec l’association Adéquations

 

La campagne de sensibilisation Protégeons notre santé, bien commun, vise à sensibiliser chacun aux risques liés à l’usage de substances et de produits toxiques. Elle part du constat qu’il existe un grave déficit de prévention face aux nombreux produits dangereux qui peuplent aujourd’hui notre quotidien.

 

Cette campagne se propose également, à travers la diffusion de ces supports audiovisuels, de mettre en lumière et de faire partager activement par les citoyen-nes les problèmes de santé publique que notre société doit affronter tout autant dans le monde du travail, dans l’espace domestique, dans le cadre des activités de loisir qu’au plan de l’environnement général.

 

Ces spots mettent en exergue les agressions toxiques au quotidien et les bons réflexes pour les éviter ou les réduire : pesticides dans les literies, composants dangereux dans le mobilier, métaux lourds, gaz de chloramines dans les piscines chlorées, nanoparticules toxiques dans les aliments industriels, déchets amiantés, substances toxiques passant par le cordon ombilical, mercure dans les amalgames dentaires, cocktails de substances amplifiant les risques de maladies d’Alzheimer et de Parkinson, etc.

 

Nous avons vécu une révolution pasteurienne qui a instauré certaines pratiques de prévention contre les germes infectieux. Aujourd’hui, alors même que cette révolution sanitaire n’est pas terminée, nous sommes confrontés à une prolifération de risques d’une autre nature : les risques chimiques. Or, les industries concernées font du lobbying auprès des décideurs politiques et de l’opinion publique pour nier ces risques ou les minimiser, et font ainsi peser sur notre santé des menaces accrues en entretenant l’idée que les dangers sont bien contrôlés. Aussi, en complément des mobilisations citoyennes auprès du législateur pour nous en prémunir collectivement, la nécessité de mieux se protéger est devenue impérative, en observant des principes élémentaires permettant de réduire nos expositions aux produits délétères et celles de nos enfants, dont l’organisme en formation est plus sensible.

 

Comme nous avons appris à le faire face aux microbes par des gestes d’hygiène, il s’agit aujourd’hui de prendre conscience de l’importance de réduire la mortalité et la morbidité qu’induisent les cancérogènes, les neurotoxiques, les perturbateurs endocriniens et les mutagènes qui envahissent notre vie quotidienne.

 

Les spots

 

Nous avons conçus des scénarios singuliers incluant une variété de situations. L’idée a été de travailler avec une certaine forme d’ironie et d’humour (voire d’humour noir) eu égard à la gravité des sujets évoqués. Nous avons veillé à l’exactitude des informations dévoilées dans chaque spot, qui font également l’objet de fiches techniques et scientifiques sur notre site.

 

L’idée vectrice de certains spots est celle d’une assurance cynique, La Totale, Assurance Branchée Toxiques, qui assure TOUT, ou presque, et qui vous incite à dilapider votre capital santé en toute sérénité puisque… « elle couvre toutes les inconséquences de vos actes dans votre vie quotidienne ». C’est-à-dire toutes les expositions chimiques et même les conséquences les plus redoutables des actes quotidiens commis dans une totale insouciance.

 

Nous sommes une association à but non lucratif qui œuvre depuis 1991 dans le champ de la créativité citoyenne et de la transformation des pratiques sociales, culturelles et institutionnelles. C’est pourquoi nous diffusons gratuitement ces courtes vidéos destinées à l’attention du public le plus large et propices à l’organisation de rencontres-débats approfondissant les dossiers abordés.

 

Remarques et précisions concernant les objectifs et les principes de la démarche

 

Ces spots visant à sensibiliser le public plus large par une forme très accessible reposent en fait sur un important travail d’analyse et de synthèse des sources documentaires les plus solides. Ils relèvent en outre le défi de faire sourire tout en délivrant un message assimilable en un temps très court sur des risques tout en proposant des recommandations pour les usagers et les consommateurs : ce qu’il ne faut pas faire, certes, mais aussi des alertes, des conseils simples, des précautions, des gestes pertinents…

 

À la fin de chaque spot, vous pourrez accéder à des informations sur les substances incriminées ; les produits et/ou les objets qui en contiennent ; les risques pour la santé ; des recommandations, précautions, restrictions d’usage ; des liens renvoyant à des initiatives collectives quand elles existent, ainsi qu’aux sites et études scientifiques, et aux rapports de synthèse documentant ces risques. 

 

Voir les spots et les fiches d’information :

La révolution toxicologique

Mais comment expliquer mon désarroi

Alu… mignonnes

Danger mercure dentaire

To drive or not to drive ?

Votre bébé en milieu toxique 1/2 

Amiante-ciment : faites gaffe !

Doré oui… brûlé non !

Lingette-toi maman !

Un goûter aux nanos

Mademoiselle Chloramine

Les petits poissons

Votre bébé en milieu toxique 1/2 

Devinette

Danger mercure domestique

 

 

Avec le soutien du Conseil Régional d’Île-de-France

 

Remerciements au Sénateur Jean Desessard

 

L’association Adéquations promeut l’information, la formation, le plaidoyer sur le développement durable, la transition écologique, ainsi que la solidarité internationale, les droits humains et l’égalité femmes-hommes.

 

Commentaire Lancement d’alertes, enseignements et perspectives. - 7/01/14

La revue Les périphériques vous parlent et Roger Lenglet, en partenariat avec l’association Adéquations annoncent :

Un cycle de 5 séminaires pour tout public sur le thème :
Lancement d’alertes, enseignements et perspectives.


Regarder les vidéos des séminaires sur YouTube et

abonnez-vous à notre chaîne pour être averti de chaque nouvelle vidéo mise en ligne  

 
Ces séminaires, avec la participation de lanceurs et lanceuses d’alerte, se tiendront au Palais du Luxembourg à Paris de janvier à décembre 2014. Ils visent à sensibiliser et à informer sur les enjeux du lancement d’alerte afin d’apporter des outils pratiques et les connaissances utiles pour répondre à la nécessité d’une vigilance citoyenne. Les scandales sanitaires, environnementaux et financiers des dernières décennies seraient restés inconnus du public si des citoyens et citoyennes ne les avaient pas révélés. Le lancement d’alerte face au pouvoir grandissant de l’industrie, de l’agriculture intensive, de la technoscience, exprime ainsi l’utilité cruciale de l’implication citoyenne sur des questions qui engagent le bien commun.

 

Une conférence-débat inaugurale a eu lieu le lundi 27 janvier 2014 de 13h30 à 19h au Palais du Luxembourg à Paris, salle Monnerville, avec la contribution de nombreux intervenants et intervenantes. Télécharger le programme

 

Présentation du cycle

Ce cycle propose de faire le pont entre l’expérience des personnes ayant lancé des alertes et l’ensemble des citoyens qui, avec la nouvelle législation, vont pouvoir exercer leur devoir d’alerte avec quelques protections contre les représailles, tout en plaçant les gouvernements face à leurs responsabilités avec de plus grandes chances de retenir leur attention. Ce contexte inédit, accru par l’accumulation des risques chimiques et physiques dans notre environnement quotidien, ainsi que par la dérégulation liée à la mondialisation de la finance, par l’intensification du lobbying industriel et de l’affairisme, appelle logiquement l’émergence d’une culture de l’alerte.

 

Alors que l’inertie des responsables politiques apparaît de plus en plus coupable face à la multiplication des scandales (sanitaires, environnementaux, financiers…), et que les cercles d’experts sont mis en cause pour leur manque d’indépendance, le savoir faire citoyen à partager ne cesse de grandir, aussi bien en matière d’identification des risques ou dérives que de démarche pour s’en protéger et les neutraliser à la source. Dans cette période pleine d’aspiration où les citoyens prennent conscience qu’ils doivent affirmer leur rôle dans l’expertise et la prise de décision démocratique, y compris dans les choix technologiques, scientifiques et éthiques, la mise en culture de l’alerte est devenue incontournable. Pour ne prendre que l’exemple de la santé publique, des disciplines comme la toxicologie, l’épidémiologie et la prévention en général n’y perdront rien, bien au contraire. Le temps est venu pour les scientifiques et les acteurs traditionnels de l’expertise d’ouvrir l’éventail de leurs interlocuteurs au-delà des représentants industriels et politiques.

 

Séminaires :

27 mars 2014 : Evaluation des risques, identification des dérives, lancement de l’alerte. Télécharger le programme

13 mai 2014 :  Connaître les acteurs mis en cause par les alertes ; leurs stratégies et leurs méthodes. Télécharger le programme

8 octobre 2014  : Déjouer la contre-offensive des lobbies industriels en inscrivant l’alerte dans la durée et en élargissant la mobilisation citoyenne. Télécharger le programme 

3 décembre 2014 : L’alerte devant la loi et la justice : nos droits pour protéger la population et les lanceurs d’alerte. Télécharger le programme

 

Intervenants lors d’une ou de plusieurs journées sur les 5 séminaires :

Marie-Christine Blandin (sénatrice), Jean Desessard (sénateur), Geoffrey Begon (responsable associatif en santé publique), Cristina Bertelli (directrice de l’association Les périphériques vous parlent), André Cicolella (toxicologue, fondateur et président de Réseau Santé-Environnement, ancien président de Sciences Citoyennes), Pascal Diethelm (président d’OxyRomandie, vice-président du CNCT), Jean-Claude Duret (grand témoin d’affaires de corruption et de détournements), Marie Grosman (biologiste, représentante pour l’Europe de l’Alliance mondiale pour une dentisterie sans mercure), Roger Lenglet (philosophe et journaliste d’investigation en santé publique et corruption), Pf Yves Martinet (pneumologue et président du CNCT), Nicole-Marie Meyer (conseillère juridique anti-corruption, chargée de mission de Transparency International), Yveline Nicolas (coordinatrice de l’association Adéquations), Pf André Picot (toxicochimiste, président de l’Association Toxicologie-Chimie), Annie Thébaud-Mony (sociologue, spécialiste de santé publique et des maladies professionnelles, présidente de l’association Henri Pèzerat), Patrick Saurin (Collectif pour un audit citoyen de la dette publique), Bernard Topuz (médecin de santé publique, Prix Prescrire 2006), Jean-Luc Touly (spécialiste de la corruption, président d’ACME-France, Prix Anticor 2006 et Prix E. Kant 2014), Bruno Van Peteghem (trésorier de l’Association Toxicologie-Chimie, Prix Goldman de l’environnement 2001), Gilles Yovan (association Les Périphériques vous parlent), etc.

 

Pour information : Les périphériques vous parlent diffusent une réalisation audio en téléchargement gratuit sur le web : Lancement d’alerte, réponses à 14 questions.

 

 Remerciements au Sénateur Jean Desessard

Commentaire Offres de compétences - 1/01/14

• Ingénierie culturelle

• Captation vidéos

• Conception de dvd

• Organisation de manifestations

• Interventions à la demande

• Formations.

L’équipe conçoit des formations et des stages, ou est invitée à animer des ateliers spécifiques ou des débats sur des problématiques déclinées par les différentes productions. Il peut s’agir d’une intervention sur l’évolution du rapport social au travail à l’intention d’une collectivité, un mjc, une organisation syndicale, d’un atelier dans le cadre de l’université d’été d’un mouvement d’éducation populaire…